Le cash game : comment y jouer ?

Le cash game est un genre de jeu qui vise à rassembler autant de jetons que possibles, par conséquent de gagner de manière rapidede l’argent. Il entre en contradiction avec le tournoi de poker pour lequel il faut se placer dans les premières places afin de remporter un gain.

Les joueurs se positionnent de manière libre à la table qu’ils veulent sans être tenu de débourser pour un droit d’entrée ou unbuy-in. Ils ont aussi la possibilité de quitter la table à tout instant pendant le jeu et toucher leur gain s’ils le désirent, ce qui ne se passe pas ainsi dans un tournoi. Quelques fois, le style de jeu du cashgame, qui est un stylede jeu plus large, peut déstabiliser les joueurs qui ont l’habitude des tournois ordinaires.

Généralement, ce genre de jeu est plutôt l’apanage des joueurs chevronnés et n’est pas conseillé à ceux qui sont encore en apprentissage du jeu puisque, quand bien même vous avez la possibilité de quitter la table lorsque vous le désirez, chaque euro investi est de l’argent en vrai. Autant vos gains que vos pertes, au cours de la partie vont par conséquent impacter immédiatement la valeur de votre bankroll.

En quoi consiste le cash game ?

Tel que l’indique son nom, ce genre de poker met en jeu des espèces directement jouéesdans la partie. En d’autres termes, les jetons constituent le vrai montant que vous avez investi dans votre jeu.

Ainsi, si vous ne faites pas preuve de prudence ou que vous vous retrouvez face à bien à bien plus fort que vous, vous risquez d’y laisser très rapidement des plumes.

Le gros avantage réside en ce que vous entrez et quittez la table selon votre volonté. Vous venez avec votre argent et vous quittez la partie lorsque vous le désirez, avec vos gains … ou vos pertes. Vous avez la possibilité de jouer simplement une main et quitter immédiatement la table.

Bien sûr, la prudence à faire son expérience dans le cash gamen’est valable que pour le volet « argent réel » des salles de poker sur Internet. Dans la zone gratuite, il vous est possible de vous en donner à cœur joie et le conseil est même de se lancer à partir de là en guise d’entraînement.

Autre aspect particulier, la majorité des parties de CashGame se jouent plus rapidement que les tournois, même si quelques professionnels jouent des parties durant des jours entiers.

Les bénéfices de ce genre de jeu :

Les joueurs qui auront eu assez d’acquis, pourront donc tirer parti des bénéfices abondants dont ceux relevés ci-dessous y figurent :

  • A l’opposé d’un match, dans lequel vous avez fort bien le droit de jouer longtemps et vous faire expulser à l’entrée des places achetées, ici votre durée de jeu est en même temps lucrative ou pas. Chaque main peut vous ramener du cash.
  • Toutes les limites peuvent être jouées. De fait, les tables de cash game débutent dans les micro-limites aux environs de 0.01€ et peuvent hausser pour les grandes possibilités jusqu’à quelques centaines d’euros de blindes.
  • De la même manière, toutes les formes du poker sont communément abordables avec ce genre de jeu. Vous pourrez donc adonner au Texas Hold’em mais également au Omaha ou le Stud 7 cartes.
  • L’effectif de joueurs peut lui aussi être très diversifié car les tables vont de 2 joueurs (en Heads Up) à 10 joueurs pour les parties Full Ring.

Tel que vous pouvez le remarquer, les chances sont effectivement illimitées et vous retrouverez donc chaque fois une table appropriée à vos nécessités ou votre hauteur.

Il faut aussi savoir qu’il y a une grande diversité de choix applicables et qu’il y a, comme illustration, des parties dites « turbo » au sein desquelles les instants de réflexion sont très peu pour accroître l’intensité du jeu.

D’un autre côté et pour finir, les responsables proposent fréquemment des distinctions rattacher, par exemple, aux points de fidélités que vous amassez en cashgame, ainsi, vous pouvez profiter de présents ou d’argent qui viennent s’ajouter à vos revenus.

Combien de moments doit-on demeurer à une table de cash game ?

Voici une des interrogations primordiales que tout joueur de poker doit se demander avant de s’aventurer dans une partie. L’organisation des moments passés à une ou plusieurs tables de poker est tout aussi primordiale que l’administration de votre bankroll.

On parle habituellement de « session » quand on fait référence à une partie de poker en cash game. Peu importe la possibilité à laquelle vous décidez d’entrer, vous devrez toujours vous demander ceci : quelle durée vais-je faire à la table ? Quels sont les points qui font que je dois partir à tel ou tel instant ?

Lorsque vous remarquez 15 ou 20 mains en une quarantaine de minutes, vous pouvez estimer que les joueurs en ont joué dans l’ordre de 2 ou 3 fois plus. Les joueurs à cette table télévisée sont conviés à y demeurer le plus de temps possible. Ce n’est aucunement ce que nous vous recommandons. C’est ça, vous avez bien lu, n’agissez pas comme ces joueurs experts de grande classe !

Notre recommandation

C’est la raison pour laquelle nous vous recommandons de déserter une table à l’instant où vous avez garanti un profit avantageux, soit dans l’ordre de 10 à 30 blindes. Surtout si vous faite une session de jeu à des tables « turbo », les gains s’en vont plus rapidement que l’on ne l’imagine. Assez souvent, vous vous trouverez avec une perte de profit à cause de votre avidité à la table.

Optez pour l’accumulation de modestes gains sur le long terme, plutôt que de vous exposer à d’énormes pertes. La seule façon d’être victorieux au poker est de s’abstenir de se trouver dans des « coin flip » où tout votre argent est engagé dans le jeu. Certains coups efficaces vous garantiront un modeste profit, qui deviendra énorme au long des sessions.

Et quand bien même vous avez des sessions défavorables (si vous échouez 3 ou 4 caves), il faut savoir que rien n’est gâché. Désertez la table avant d’entrer « en tilt » et effectuez une grande pause. Rafraichissez-vous la tête. Vous aurez la chance de vous rattraper en étant sage et calme à la table. Dopez votre jeu et votre équilibre puisque c’est la santé d’un joueur à une table qui peut faire toute la nuance. Les joueurs excellents suivent un tempo exigeant et assidu. C’est une des façons d’optimiser ces possibilités d’être victorieux sur le long terme.

Le cash game, pour les joueurs qui désirent de remporter de l’argent assez vite

Le cash game donne une grande possibilité. Les joueurs jouent leur argent personnel, ça peut être un désavantage car vous pouvez perdre rapidement. Vous pouvez quitter de la table de jeu quand vous souhaitez et il faut savoir jouer en rapport de ses moyens personnels et de ne pas tomber dans la dépendance

Les tables en cash ne permettent pas d’égalité entre les joueurs car un joueur peut disposer de 1.000 jetons et vous de 100 jetons uniquement au début. Aussi, vous êtes tenu de vous conformer très vite au jeu car plusieurs joueurs viennent et partent.

Enfin, les cash game ne donnent pas vraiment d’occasions pour remporter le gros lot. Pour les joueurs qui ne sont pas très calmes, le cash game peut se révéler une alternative avantageuse puisque ces derniers ont la possibilité de se retirer de la table quand ils désirent.

Commencer le Cash Game et remporter

Plusieurs joueurs se débattent pour essayer de se rassembler une bankroll dans les petites limites en cash game. Certains réussissent à être à peu près exemptés, voire même à remporter quelques euros, mais peu réussissent à être de vrais victorieux alors que c’est l’objectif primordial qui les amène à jouer au Cash Game.

La solution pour y arriver est de chercher comment utiliser le petit avantage possédé contre la plupart des concurrents rencontrés. Dans cet article Nathan Williams fournit cinq suggestions stratégiques faciles pour vous permettre d’accroître vos intérêts dans les parties de cash en petites limites.

1. Dérober des blinds

De nombreux joueurs croient qu’ils effectuent du bon travail en s’emparant une fois de temps à autre les blinds, mais beaucoup sont ceux à ne pas trop le faire. C’est une évidence que le bouton et le cutoff sont les deux places les plus avantageuses à une table de poker. Alors pourquoi ne pas utiliser la chance d’être à l’une de ces positions pour en bénéficier quand les joueurs avant vous se sont couchés.

Selon Williams, s’emparer les blinds à un rythme entre 30 et 40% est une source de profits pendant longtemps, surtout face à des joueurs passifs. La plupart de vos concurrents vont juste déserter et ne placeront un 3-bet qu’avec une forte main. Et bien encore, ils vont se borner de défendre hors de position en observant votre relance pour souvent se coucher après une simple continuation bet.

Dérober les blinds est une méthode très sûr de hausser votre profit à ces tables. Faites de façon à relancer avec n’importe quelle main jouable.

2. Utiliser le Double-Barrel

Aux petites tables, lier continuation bet et une nouvelle mise à la turn est une technique facile mais influent aux tables de cash petites limites. C’est ce que l’on nomme le double-barrel.

Le mobil est facile, c’est qu’à ces limites de nombreux joueurs sont souvent incités de payer une petite mise pour voir, un peu comme au Limit. Ils sont donc capables de payer un c-b de la moitié du pot au flop, mais délaisseront fréquemment après une mise plus considérable à la turn, qui en plus d’être cher prouvera que vous avez « réellement » du jeu.

C’est une technique sûre contre des concurrents plutôt avare et froid qui ne seront pas incités de vous suivre avec une basse paire ou un tirage médiocre. Beaucoup de joueurs ne vous suivront pas sans la paire max, pointez ces joueurs pour placer vos double-barrels.

3. 3-Bet Light

Une des méthodes préférées de Williams contre ces concurrents tights et faibles est d’user du 3-bet light avant le flop. Par 3-bet light, il compte sur-relancer leur relance du début avec une vaste diversité de mains qui sont loin d’êtres des premiums (suitedconnectors, as convenables, petites paires). Il n’essaye toutefois jamais l’aventure avec une main réellement faible. Il est en vérité essentiel d’avoir une main donnant quelque probité si besoin…

Il siéra de pratiquer cet atout très fréquemment en position, ce qui permet de veiller au processus du coup en cas de call. Vous pourrez ainsi optimiser vos value bets si vous avez touché le flop ou par contre placer un bluff approprié en cas d’évidente faiblesse ennemie.

4. Epater la River

Une fois encore ici, l’objectif sera les joueurs serrés et faibles qui surabondent en cash game petites limites. Plusieurs sont ceux parmi ces joueurs qui ne désirent pas placer leur tapis (ou une grosse partie de celui-ci) sans une main forte. Les Trackers autorisent de savoir la fréquence avec laquelle un joueur va à tapis ; ceux ayant les stats les plus basses sont les joueurs à viser en priorité.

Il est essentiel de ne pas profiter de cette méthode tout comme il est primordial d’être sûr que la ligne prise est juste avant d’envoyer un gros bluff à la rivière. Exactement comme il est mieux d’avoir une idée assez concise de la main du rival. En suivant ces quelques principes vous pourrez utiliser le bluff river avec succès, tout en réussissant aussi à vous faire de débourser de réelles mains !

La rivière est en vérité la bonne période pour empocher beaucoup de jetons. Ne délaissez pas le pot si vous êtes opposé à un concurrent. Si vous jugez ne pas pouvoir gagner un showdown, il sera parfois avantageux de miser, si votre analyse est vraie et le coup joué de façon optimale les profits seront meilleurs aux dégâts engendrés par les quelques fois où vous serez payés.

5. Faites une relance de vos tirages

Une des techniques pour diversifier votre jeu et utiliser les insuffisances des concurrents les plus médiocres est de jouer ses tirages agressivement. Il faut toutefois qu’il s’agisse de tirages avantageux tel que les tirages suite ouvertes (8 outs), les tirages flushs (9 outs) et plus encore les combos.

Vous avez de vraies opportunités de remporter une très grosse main alors autant encore haussé son équité en essayant un semi-bluff. Une des lignes préférées de Nathan Williams est juste de raiser le flop et d’enchaîner en misant n’importe quelle turn. Une pression au maximum est mise sur le concurrent le contraignant ainsi à posséder une réelle main pour demeurer dans le coup.

Une fois encore, sont pointés les joueurs tights et d’un médiocre niveau, un intérêt beucoup de fois exposé dans cet article car il y a plusieurs calling stations à ces tables et ce n’est souvent pas une meilleure idée que d’essayer de les bluffer…

Réussir à bien jouer au Cash Game

Règle de base

Le cash game ne doit pas être réduit à un « zapping » des parties de poker, bien au contraire: c’est un jeu d’endurance et d’examen. C’est la résultante du poker qui demande beaucoup de pratiques.

Une partie en cash game se scinde en de nombreux phases toutes aussi primordiales les unes que les autres.

Bien sélectionner sa table

Voici la première recommandation donnée aux « cash gamers ». Une table au niveau trop haut peut causer des pertes rapides et considérables. Il faut donc prendre une table dont le niveau des blindes au poker reste dans la limite de vos moyens

Recherchez aussi une table où le jeu est animé et où l’on ne se retrouve pas obligatoirement avec deux ou trois joueurs au flop mais une vraie hausse du pot.

Bien sûr dans les casinos, les joueurs qui espèrent de pouvoir jouer sont mis à un niveau qui ne donne pas trop la possibilité d’observer le jeu, mais faîtes quand même gaffe à analyser un minimum.

Etudier la table, les joueurs

Une fois la table sélectionnée, il faut observer comment le jeu se passe : qui relance fréquemment, qui joue petit bras, etc… Il faut donc examiner les divers genres de joueurs à qui vous avez affaire.

Quand vous entrez dans une table, vous avez l’option de la place s’il en reste beaucoup de libres. Il faut alors bien sélectionner sa place. Plus que la place selon le bouton, il faut vraiment savoir choisir ses voisins : soit trop agressifs, ce qui vous amèneras à jouer gros quand vous avez une bonne main ; soit trop aimable et là vous pourrez passez des tours en jouant et sans placer beaucoup d’argent.

Laissez les joueurs agressifs sur votre droite et les plus aimables sur votre gauche. Il est encore possible de ne pas prendre place, donc le temps d’analyse reste très essentiel. C’est là toute la part de psychologie du poker qui est très primordiale aussi.

Comment faire le jeu du cash game

Dans ce genre de jeu, c’est sans importance de penser à savoir comment dérober les blinds ou d’autres méthodes convenables seulement dans le Texas Hold’em No Limit.

Ne jouer qui si vous détenez quelque chose de consistant à jouer. Il n’y a pas absolument besoin de bluff dans le cash game. Observer bien le jeu de vos concurrents et si ceux-ci relancent assez trop voire font tapis, il est préférable de se coucher (même lorsqu’on est en possession d’une paire servie ou un brelan dans le pot, autrement dit des stratèges au poker plutôt avantageux).

Le temps joue pour vous, ne recherchez pas à vous distinguer très vite et laisser passer assez de mains successifs ne sera en rien un signe de froideur.

A quel moment quitter la table

Il ne faut pas se poser mille questions pour quitter une table en cash game.

Si vous commencez à beaucoup échouer, que la technique des adversaires ne vous va pas, si après des départs vous vous voyez en désagréable position, alors il faut sortir de la table aussitôt.

Quand tout va bien, mieux vaut ne pas s’emporter et jouer sans aucune retenue. Dans une meilleure période, jeter une main moyenne (même avec du potentiel au pot) peut déséquilibrer vos concurrents et réduire vos pertes.

Ne demeurez pas plus d’une heure sur une table, assurément l’aspect des tables varie fréquemment et cela peut devenir très vite trop nonchalent ou trop fort pour vous.

Une dernière petite recommandation

Quand vous entrez dans une table, laissez passer un peu de mains avant de jouer (même si elles ont du potentiel). Les joueurs autour de la table l’observeront et au moment où vous jouerez ingénieusement, vous serez payer plus simplement.

Mais pour le cash game, rien n’est plus mieux que la pratique et la compréhension des circonstances, voilà pourquoi il est préférable de se lancer dans le « live » après de nombreuses heures de cash game amicaux pour « se faire la main ».

Résumé

La nuance entre les plus gros gagnants et les autres à ces petites limites réside en ce que ceux-ci utilisent leur privilège. Et pour cela s’attribuer les petits pots pour lesquels personne ne veut s’affronter est primordial.

La plupart des joueurs est avisé sur la manière de jouer une paire d’as ou de faire usage d’un brelan floppé et tout le monde obtient ces grosses mains aux mêmes rythmes.

Ce que les plus gros gagnants font mieux que les autres est de remporter beaucoup d’argent avec leurs mains faibles, voire « pourries ». Ils y arrivent en mettant la pression selon les techniques exposées dans ce billet

Contenu vérifié le 01/11/2018 par Romain Marrot, Conseiller indépendant en poker et paris sportifs

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